Qui a fait la photo ?

De prime abord, à la vue de cette image, l’on peut imaginer que l’homme au chapeau venu voir ses parents à Mozac en cette année inoubliable de 1953 demande à son amie, ou peut-être à sa femme, de fixer cet instant où il peut montrer à quel point il est fier de lui. D’ailleurs, à ce propos, les léopards ne pondant pas des limaces, le père a semble-t-il gardé cette magnifique opinion de lui-même, signe sans nul doute atavique, de cette famille. La mère, quant à elle, arbore une autre attitude, où ses mains et son visage renforcent une humilité …

La caille et la délaissée

Ces deux chansons sont interprétées par Eugénie Delterme , enregistrée à Polminhac dans le cantal à la fin des années 1970 par André Ricros et Eric Montbel, lors d’une enquête concernant Antoine Bouscatel, le cabrettaire. Cette chanteuse est en effet sa nièce et en semble très fière ! Elle affirme que Bouscatel lui-même jouait à la cabrette ces chansons, car elle les tenait de sa grande tante (la mère de Bouscatel) avec qui elle a vécu et qui chantait tout le temps. Elle disait : « ieu cantarai jusca que ieu crevarai » (je chanterai jusqu’à ce que je meure). Ecoutons « la délaissée » : Cette chanson …

Barbat ou Buissière ?

Ecrire équivaut à revenir sur les lieux d’un crime. Mais, quel crime ? Par contre, j’aimerais savoir qui ai-je pu tuer pour ressentir une telle culpabilité. Ne pouvant pas élucider cette énigme, le simple fait d’être persuadé de mon implication et de ma responsabilité devrait suffire à m’en convaincre.  Pourtant là, n’était pas le sujet. Il s’agit en fait, au fort de l’été 1943, de suivre mais surtout d’identifier six jeunes gens répondants aux noms de Rigaud, d’Hérault, de Barbat, de Chevalier, de Bussière et pour une seconde fois de Barbat, qui, après avoir posé sur les marches d’un perron au …

L’aumône…

Période de Pâques oblige, nous vous proposons d’écoutez un réveillez « Jésus s’habille en pauvre » (chant de quête des œufs) qui est chanté par Jean Chabosy, enregistré  par José Dubreuil le 02/03/1989 et le 17/03/1989 à La Renaudie, près de Larodde, canton de Tauves dans Puy-de-Dôme. Deux versions sont enregistrées, les voici toutes les deux. Version du 2 mars   Version du 17 mars Dès le début Jean Chabosy nous installe dans une pulsation qui n’est pas la cadence de marche habituelle des chants de Réveillez, mais qui s’approche ici très fortement du rythme de la bourrée. On en retrouve dans …

Les derniers jours de Martin Cayla

(1889 – 1951) – Etant donné que beaucoup de choses furent dites et écrites sur le sujet, que ce soit par des tiers ou par Martin Cayla lui-même, je vais consacrer cette chronique à la fin de son histoire. Après avoir organisé son existence, à la suite de ses ambitions et de ses désirs, il peut enfin se retourner sur son parcours et constater le chemin parcouru.

La valse de Château

Cette valse est chantée par Jean Chabosy, enregistré  par José Dubreuil le 02/03/1989 à La Renaudie, près de Larodde, canton de Tauves dans Puy-de-Dôme. Jean Chabosy a appris cette valse auprès d’un certain  »Château », violoneux du pays de Tauves. Ce morceau était son préféré. Ce chanteur a la particularité de reprendre à la voix des morceaux reconnus comme instrumentaux. A la première écoute on est frappé par la variété et le choix des onomatopées qu’il utilise ( »natou nanatou » et  »tilali lalilo »). Il existe une corrélation entre ces sons de voix et ceux d’un violon, comme si les syllabes étaient destinées …