Barbat ou Buissière ?

Ecrire équivaut à revenir sur les lieux d’un crime. Mais, quel crime ? Par contre, j’aimerais savoir qui ai-je pu tuer pour ressentir une telle culpabilité. Ne pouvant pas élucider cette énigme, le simple fait d’être persuadé de mon implication et de ma responsabilité devrait suffire à m’en convaincre.  Pourtant là, n’était pas le sujet. Il s’agit en fait, au fort de l’été 1943, de suivre mais surtout d’identifier six jeunes gens répondants aux noms de Rigaud, d’Hérault, de Barbat, de Chevalier, de Bussière et pour une seconde fois de Barbat, qui, après avoir posé sur les marches d’un perron au …

L’aumône…

Période de Pâques oblige, nous vous proposons d’écoutez un réveillez « Jésus s’habille en pauvre » (chant de quête des œufs) qui est chanté par Jean Chabosy, enregistré  par José Dubreuil le 02/03/1989 et le 17/03/1989 à La Renaudie, près de Larodde, canton de Tauves dans Puy-de-Dôme. Deux versions sont enregistrées, les voici toutes les deux. Version du 2 mars   Version du 17 mars Dès le début Jean Chabosy nous installe dans une pulsation qui n’est pas la cadence de marche habituelle des chants de Réveillez, mais qui s’approche ici très fortement du rythme de la bourrée. On en retrouve dans …

Les derniers jours de Martin Cayla

(1889 – 1951) – Etant donné que beaucoup de choses furent dites et écrites sur le sujet, que ce soit par des tiers ou par Martin Cayla lui-même, je vais consacrer cette chronique à la fin de son histoire. Après avoir organisé son existence, à la suite de ses ambitions et de ses désirs, il peut enfin se retourner sur son parcours et constater le chemin parcouru.

La valse de Château

Cette valse est chantée par Jean Chabosy, enregistré  par José Dubreuil le 02/03/1989 à La Renaudie, près de Larodde, canton de Tauves dans Puy-de-Dôme. Jean Chabosy a appris cette valse auprès d’un certain  »Château », violoneux du pays de Tauves. Ce morceau était son préféré. Ce chanteur a la particularité de reprendre à la voix des morceaux reconnus comme instrumentaux. A la première écoute on est frappé par la variété et le choix des onomatopées qu’il utilise ( »natou nanatou » et  »tilali lalilo »). Il existe une corrélation entre ces sons de voix et ceux d’un violon, comme si les syllabes étaient destinées …

La mazurka à Tournadre

Nous poursuivons notre découverte des mazurkas avec cet air de danse est joué au violon par François Tournadre, rebouteux à Reignat, dans le canton de Champeix et a été enregistré par José Dubreuil et Anne Garzuel le 22 mars 1989. François Tournadre, qui n’a pas joué depuis longtemps et qui cherche ses repères et ses sensations avec l’archet, montre quelques difficultés dans l’exécution. Malgré cela, en dépassant ces éléments techniques contingents, nous entendons une musique tout-à-fait intéressante et particulièrement engagée. Comme bien souvent, c’est au niveau du rythme que les choses les plus évidentes se passent.  Le musicien mêle une …

La mazurka (du grand-père)

Odette Gatignol joue ce très beau morceau, qu’elle tient de son grand-père. Le son a été pris par Eric Cousteix le 19 décembre 1986 à La Tour d’Auvergne. A la première écoute, on est happé par le son, très lié et rond de la violoneuse, dû en grande partie à sa justesse et au très léger vibrato qui l’accompagne. Les notes semblent étirées légèrement. A vrai dire, elle joue tous les morceaux de son répertoire de cette façon. […]