Le Collectage : Pourquoi recueillir les musiques traditionnelles ?

Les documents de collecte ont une grande importance pour tous les artistes qui s’intéressent aujourd’hui aux musiques et danses traditionnelles. Ils donnent un cadre à ces pratiques contemporaines. Nous allons étudier l’Histoire du collectage, les différentes finalités qu’il peut recouvrir et les rapports humains qu’il suscite. Mots clés : Collectage, collecte, musiques traditionnelles, patrimoine, ethnologie, enquêtes de terrain, archives, collection, ruralité, paysannerie, mémoire, folklore, identité, idéologie.   Il suffit de cliquer sur le lien ci-dessous pour accéder à l’intégralité de ce mémoire Le Collectage : pourquoi recueillir les musiques traditionnelles ? Clémence Cognet –  Mémoire de DE en musiques traditionnelles (CEFEDEM Rhône-Alpes) …

De la bourrée qui ne se danse pas…

Toutes les bourrées ne sont pas nécessairement jouées ou chantées pour la danse. En témoignent les deux extraits qui suivent et qui ne sont qu’un aperçu d’un répertoire assez vaste et méconnu : la chanson sur un rythme de bourrée. Pour y voir clair, trier les éléments de nos connaissances, nous avons souvent besoin de catégoriser, de classer, de mettre un mot, une notion sur des faits. Mais les faits dépassent souvent nos cadres étroits. Par habitude, nous opposons la chanson narrative en rythme libre à la musique à danser, contrainte par les pas de danse. Mais les choses ne sont …

La bourrée à un temps (l’harmonica en Auvergne 3)

Non, il ne s’agit pas d’un nouveau genre de bourrée (après la « deux temps » et la « trois temps ») que nous propose à l’accordéon et à l’harmonica Louis Crégut, enregistré à Champeix en juillet 1989 par Anne Garzuel et José Dubreuil, mais du répertoire classique puisé parmi les éternels tubes de la musique auvergnate. Deux morceaux, « La moralhada » et « Les garçons de la montagne » (« De que veniatz cherchar » en occitan), déjà mille fois entendus… Mais comme disait un jazzman dont j’ai égaré le nom : « l’important n’est pas ce que l’on joue, c’est comment on le joue ». Voici donc nos deux …

Le joueur de flûte à la voix

Joseph Sicard est enregistré par Eric Roux en 1981. Il n’est ni accordéoniste, ni vielleux, ni cornemuseux : c’est un joueur de fifre, comme on en trouve dans la région de Brioude et de Langeac en Haute-Loire. Passant indifféremment du grave à l’aigu, mais avec une belle palette d’ornementation, il interprète ici le début d’un tube du nord-est de la Haute-Loire : La Youska… Mais attention! cette enquête surprenante réserve bien des surprises : le fifre ne répondant pas suffisamment aux exigences du musicien, Mr Sicard se met donc à chanter, dans le style des plus grands chanteurs de bal …

La Perdrix Rouge

Interview à l’occasion de la sortie de leur album « Vendanges Tardives ». La Perdrix Rouge est née d’une rencontre au sein de l’association Les Brayauds. Ce trio associe une musette de 16 pouces, une vielle à roue et une grande cornemuse (20 ou 23 pouces) et interprète une musique polyphonique à bourdon dont l’esthétique générale est dans le droit fil de celle des Vielleux du Bourbonnais, formation mythique des années 1980.

Joseph Perrier – Jean Frébault – Éric Cousteix : Bourrées, Marches de noces, Couleurs de l’Artense

Retour sur un après-midi d’août 1991 à Pérol sur la commune de Champs-sur-Tarentaine (15) où Éric Cousteix et Jean Frébault sont allés jouer avec Joseph Perrier. Voici leurs souvenirs de ce moment et de ce personnage ainsi que l’enregistrement des moments musicaux.