Les derniers jours de Martin Cayla

(1889 – 1951) – Etant donné que beaucoup de choses furent dites et écrites sur le sujet, que ce soit par des tiers ou par Martin Cayla lui-même, je vais consacrer cette chronique à la fin de son histoire. Après avoir organisé son existence, à la suite de ses ambitions et de ses désirs, il peut enfin se retourner sur son parcours et constater le chemin parcouru.

La valse de Château

Cette valse est chantée par Jean Chabosy, enregistré  par José Dubreuil le 02/03/1989 à La Renaudie, près de Larodde, canton de Tauves dans Puy-de-Dôme. Jean Chabosy a appris cette valse auprès d’un certain  »Château », violoneux du pays de Tauves. Ce morceau était son préféré. Ce chanteur a la particularité de reprendre à la voix des morceaux reconnus comme instrumentaux. A la première écoute on est frappé par la variété et le choix des onomatopées qu’il utilise ( »natou nanatou » et  »tilali lalilo »). Il existe une corrélation entre ces sons de voix et ceux d’un violon, comme si les syllabes étaient destinées …

La mazurka à Tournadre

Nous poursuivons notre découverte des mazurkas avec cet air de danse est joué au violon par François Tournadre, rebouteux à Reignat, dans le canton de Champeix et a été enregistré par José Dubreuil et Anne Garzuel le 22 mars 1989. François Tournadre, qui n’a pas joué depuis longtemps et qui cherche ses repères et ses sensations avec l’archet, montre quelques difficultés dans l’exécution. Malgré cela, en dépassant ces éléments techniques contingents, nous entendons une musique tout-à-fait intéressante et particulièrement engagée. Comme bien souvent, c’est au niveau du rythme que les choses les plus évidentes se passent.  Le musicien mêle une …

La mazurka (du grand-père)

Odette Gatignol joue ce très beau morceau, qu’elle tient de son grand-père. Le son a été pris par Eric Cousteix le 19 décembre 1986 à La Tour d’Auvergne. A la première écoute, on est happé par le son, très lié et rond de la violoneuse, dû en grande partie à sa justesse et au très léger vibrato qui l’accompagne. Les notes semblent étirées légèrement. A vrai dire, elle joue tous les morceaux de son répertoire de cette façon. […]

De père en filles …

La Bourrée, une histoire de « Père en Filles », au Monteil de Chalvignac dans le Cantal, où se mêlent les images de Jean Toussaint et Hélène Dubreuil filmés au début des années 1980, et José et Hélène Dubreuil filmés en 2014.

Film réalisé dans le cadre du projet interrégional Massif Central « Patrimoine Culturel et Identité Territoriale – Musiques et Danses Traditionnelles en Massif Central »

Pourquoi ?

En juillet 1942, à peine sorti de l’instabilité de la bipédie, on lui offre un vélo et dans sa barboteuse sans autre garantie que son devoir d’y parvenir, on lui demande de se propulser sans roulettes et sans mains tenant la selle. Sur ses deux premiers clichés, l’enfant, à mi-chemin entre le bonheur d’avoir un deux-roues à sa dimension, va se lancer sous la pression de son environnement familial.     –        Si tu veux devenir un homme mon fils, il te faut prendre des risques et peu importe que tu ternisses l’éclat de tes chaussettes ou de tes chaussures, …