Fabriquer une vielle ? Pour Jacques Bonheur, rien d’impossible !
Le Quartier (63)
Trois inconnus arborant moustaches furent pris par l’œil d’un professionnel de la photographie pour preuve le dos des ces trois épreuves. L’on peut d’ailleurs en profiter pour établir quelques remarques d’importance dans le cadre de leur profession. L’un arbore ses médailles dans les sous les …et parle de grande photographie moderne où il précise qu’il possède un salon de pose. Il indique également qu’il conserve les clichés de ses clients et qu’il peut réaliser des agrandissements et des reproductions ainsi qu’une chose qui a aujourd’hui disparu des pratiques des photographies et familiales des portraits d’après …Le second, …. à Paris, …
Cette chanson est interpétée par Marguerite Tissier qui a été enregistrée par André Ricros au début des années 1980 à Bredons dans le cantal. https://amta.fr/wp-content/uploads/2012/04/MS009-Charmant-Matelot.mp3 Marguerite Tissier avait un petit carnet de chansons qui renfermait son répertoire que l’on reconnaît à sa couleur teintée de tristesse et de mélancolie. Cette chanson fort répandue sur le territoire francophone et bien connue des passionnés est chantée ici comme si c’était la première fois. La simplicité du rythme et de la ligne mélodique laisse à cette belle chanteuse l’espace nécessaire à toute son expressivité. Cette « belle » qui pleure semble être la chanteuse elle-même, …
Cette scottish est jouée à l’accordéon chromatique par Marcel Théliot, enregistré au début des années 1980 à Boutaresse dans le canton d’Ardes-sur-Couze. https://amta.fr/wp-content/uploads/2012/03/MS008-Scottish-à-Pécoil.mp3 Ce morceau était joué par Antonin Pécoil, violoneux de Rentières. Marcel Théliot l’a donc adapté à son instrument, à commencer par l’ajout d’un accompagnement rythmique et harmonique de la mélodie. Et les libertés qu’il prend lui permettent d’avoir un « chaloupé » particulièrement propice à la danse. Sur la partition, nous avons noté la mélodie et l’accompagnement, mais afin de ne pas la surcharger, nous avons fait des choix pour noter l’accompagnement afin d’en suggérer l’esprit. Mais Marcel Théliot …
… Pour finir ce voyage au cœur de cette photo de conscrits, il me reste à parcourir le circuit des hommes en partant du deuxième rang et en grimpant sur les bancs jusqu’au quatrième étage et ce toujours de gauche à droite. Le premier est trop inquiet pour retenir notre attention. Le regard du deuxième aurait pu être le bon, du moins il mérite que l’on salue sa fraîcheur et sa nature ouverte où sa curiosité me frappe, mais lorsque je le compare avec celui que j’ai déjà désigné son manque de maturité fait que je le laisse dans …
Cette bourrée est chantée par Jean Chabosy, enregistré par José Dubreuil le 02/03/1989 à La Renaudie, près de Larodde, canton de Tauves dans Puy-de-Dôme. https://amta.fr/wp-content/uploads/2012/03/MS007-coiffa-te-bien.mp3 Dès le début Jean Chabosy nous installe dans une pulsation faite d’accents alternés, un moyen (noté –) et un plus fort (noté >). Le fait de commencer par l’accent le plus faible donne à cette bourrée un véritable balancement, un « chaloupé » particulièrement propice à la danse. Le chanteur s’accompagne des pieds afin de soutenir la chanson grâce à un moteur rythmique invariable, ce qui lui permet de varier les accents, de respirer à des moments …
Cette bourrée est jouée par Victor Alard à la cabrette et Joseph Aigueperse (dit « le taureau de Salers ») à l’accordéon. L’extrait sonore suivant est issu d’un disque 78 tours enregistré à Paris en 1931. https://amta.fr/wp-content/uploads/2012/03/MS006-Le-tourniquet-VA.mp3 Il s’agit d’un mélange de deux mélodies : « le Tourniquet » commence et finit l’extrait, et au milieu s’intercale une version de « Ieu n’ai cinq sous ». L’enchaînement des deux morceaux se fait naturellement, dans la même dynamique, dans le même mouvement, sans changement de son ni d’annonce. Il s’agit de ne pas casser le fil du morceau qui se déroule à nos oreilles. Le couple maintenant …
…Je vais commencer donc par les hommes de l’orchestre assis au premier rang en allant cette fois de gauche à droite. Le joueur de grosse caisse est le plus âgé de tous les hommes de cette photo et on sent en lui une fatigue qui se lit sur son visage. Le joueur de violon semble être ailleurs, habité par un esprit qui le déborde. Je profite de cette remarque pour attirer votre attention sur la beauté de sa chevelure. Le joueur de trombone à pistons paraît n’avoir que peu d’ambition, se limitant et se satisfaisant de son état. Le …
Cette complainte est chantée par Jean Gimbert, enregistré par Yves Becouze et Cyril Roche le 14/01/1993 à Roiron de Rosières en Haute-Loire. https://amta.fr/wp-content/uploads/2012/03/ENQ0070_05-au-lac-de-Saint-Front.mp3 La voix de ce chanteur suscite immédiatement l’écoute, on est retenu par son timbre et interpelé par son phrasé très souple. La qualité musicale de son interprétation aide l’auditeur à se concentrer sur l’histoire : ce que le texte raconte prend alors une dimension plus grande. La mélodie se déroule au rythme de l’histoire, comme si le chanteur nous racontait les dernières nouvelles, mais en voulant nous toucher, faisant en sorte que la chanson nous parle. D’ailleurs, cette …
Cette valse est jouée à l’accordéon diatonique par Guy Bourdier qui a été enregistré par les Brayauds le 16 février 1987 de Saint-Julien-la-Geneste, canton de Saint-Gervais d’Auvergne dans les Combrailles (63). Il s’agit d’un extrait de la cassette : « Musique du canton de Saint-Gervais ». https://amta.fr/wp-content/uploads/2012/02/AMTA0006_06.mp3 Le jeu de Guy Bourdier semble se situer au carrefour de différents styles et de différentes époques. On entend, comme chez beaucoup d’autres joueurs d’accordéon des Combrailles, l’influence marquée du genre musette, en particulier dans la couleur tonale de la mélodie. Mais la façon de jouer semble directement issue du répertoire de la tradition orale, par …