Quel sourire…
Tes joues gonflées, tes yeux plissés… Ta douce peau si jeune, jusqu’à tes petites phalanges potelées… Maman t’avait elle-même confectionné le vêtement qui t’enveloppait le haut du corps, laissant tes genoux afficher leur courbe parfaite, tes genoux immaculés de toute plaie jusqu’alors. Nous n’avions pas peur que tu tombes et je pense que nous n’avions pas à nous en inquiéter. Ce cheval de bois semblait te prémunir de toute chute, à vrai dire il était tout à fait banal, malgré qu’il eut chez toi un impact hors du commun. Pourquoi cet animal en bois te sembla si miraculeux ? Certes …