Barbat ou Buissière ?

Ecrire équivaut à revenir sur les lieux d’un crime. Mais, quel crime ? Par contre, j’aimerais savoir qui ai-je pu tuer pour ressentir une telle culpabilité. Ne pouvant pas élucider cette énigme, le simple fait d’être persuadé de mon implication et de ma responsabilité devrait suffire à m’en convaincre.  Pourtant là, n’était pas le sujet. Il s’agit en fait, au fort de l’été 1943, de suivre mais surtout d’identifier six jeunes gens répondants aux noms de Rigaud, d’Hérault, de Barbat, de Chevalier, de Bussière et pour une seconde fois de Barbat, qui, après avoir posé sur les marches d’un perron au …

Pourquoi ?

En juillet 1942, à peine sorti de l’instabilité de la bipédie, on lui offre un vélo et dans sa barboteuse sans autre garantie que son devoir d’y parvenir, on lui demande de se propulser sans roulettes et sans mains tenant la selle. Sur ses deux premiers clichés, l’enfant, à mi-chemin entre le bonheur d’avoir un deux-roues à sa dimension, va se lancer sous la pression de son environnement familial.     –        Si tu veux devenir un homme mon fils, il te faut prendre des risques et peu importe que tu ternisses l’éclat de tes chaussettes ou de tes chaussures, …

DESFOUR Eric

Violon, Mao Biographie artistique : Violon depuis 1980, synthétiseurs depuis 1986, derbouka et mandoline à partir de 1992, MAO, Electronica, depuis 2002. DEM Musique Traditionnelle d’Auvergne & du Limousin, CRR de Limoges, 2019.  » En passant l’Hiver  » en trio avec Dominique Bonin, Dominique Meunier. Cours et ateliers de musique du monde, musique traditionnelle et MAO [Musique Assistée par Ordinateur] : La Fraternelle, Riom-ès-Montagnes (15), Cours particuliers et ateliers, Murat (15). Discographie : En passant l’Hiver CD 5 titres, sortie prévue février 2014 Pédagogie, formations, ateliers : Enseigne le violon Anime des ateliers de Musique d’Ensemble    Contact : Eric Desfour …

Le sens du partage

Ils adoraient leurs enfants. L’aîné s’appelait Jean et la petite, Justine. La petite, car la dernière, mais elle n’avait rien de petit. Ni son physique, ni sa force morale. Ils les adoraient et pour pouvoir les admirer lorsqu’ils échappaient à leurs regards, ils leur imposaient de se faire photographier en pied au moins une fois par an. A cet effet, le curé du village se déplaçait avec son matériel quasi magique et opérait les deux clichés en faisant en sorte de varier le décor. Pour cette série, il avait quand même trouvé ce bout de mur du jardin où un …

La Ficelle [INACTIF]

  Biographie artistique : « Ficelle (La) : féminin. Nom commun du langage courant désignant un genre de corde fine, un métro suisse, des vins primeurs de St Pourçain ou encore une fête populaire des villages d’Auvergne. En musique, désigne un trio de musiciens (cf Sylvain Quéré, Loïc Etienne, Marou Thin) prenant plaisir à jouer de jolis airs de musique à danser, du Centre France notamment. Exemple : « Oh, il y a La Ficelle en bal, chouette, allons-y ! » » Membres : Loïc Etienne : accordéons diatoniques. Sylvain Quéré : guitare. Marou Thin : flûte traversière, vielle à roue.   Propositions artistiques : Bal : jusqu’à 2h. Stages d’instruments (accordéon …

La Vielha

Chansons du Massif Central | Puy-de-DômeBal, concert, stages de musique (accordéon diatonique, violon, chant), stages de danses du Massif Central La Vielha (« la vieille ») chante des histoires venues d’hier qui parlent aux oreilles d’aujourd’hui. Ils sont quatre : Clémence Cognet, Lucie Dessiaumes, Loïc Etienne et une vieille, une vraie, ou presque. Trois musiciens pour interpréter les mélodies et les mots sensibles d’une poésie populaire du Massif Central et d’ailleurs. Une marionnette brodeuse de menteries pour animer le bal. Une musique vivante à danser, à écouter, pour le plaisir ! Paulette : baratin, commentaires et fabulations Clémence Cognet : …

Alain, tout simplement

Quand on perd ses grands-parents, c’est une part de soi qui s’en va, du moins qui s’éloigne subitement, très loin, avec une indescriptible douleur. Celle, si tendre et si bienveillante, qui me rattachait comme une évidence à mon rempotage auvergnat, mes vibrations primitives des Combrailles, qui prenait une place folle dans mes inspirations, qui était l’évident centre de gravité de mes envolées lyriques, qui peignait si justement le trait de ma vie comme un fil d’équilibriste, entre mes rêves d’artiste et la réalité de mon existence ici, en pleine campagne rude et dépouillée… Et bien sûr, celui qui, tant silencieusement, nous …