Parfois il suffit de laisser errer ses oreilles, de ré-entendre Louise Reichert et de se laisser émouvoir, de nouveau.
un petit extrait ici
Le reste là :
http://patrimoine-oral.org/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=28985&fonds=3&cid=418
Ce mythe romanesque bien connu depuis Les Métamorphoses d’Ovide est un des rares à avoir traversé la tradition orale en venant tout droit de l’Antiquité. Quels que soient les chemins qu’elle a empruntés pour arriver jusqu’à nos oreilles, cette histoire devenue pour nous une chanson présente quelques particularités. Pyrame et Thisbé est une des grandes chansons de la tradition orale présentant un texte long et des mélodies édifiantes. Pourtant, dans son catalogue de chansons, Patrice Coirault ne l’a pas référencée, ne l’ayant pas considérée comme véritablement traditionnelle ou l’ayant oubliée. Aujourd’hui, on s’accorde à l’inclure auprès de « l’Escrivette », par exemple, …
Parfois il suffit de laisser errer ses oreilles, de ré-entendre Louise Reichert et de se laisser émouvoir, de nouveau.
un petit extrait ici
Le reste là :
http://patrimoine-oral.org/dyn/portal/index.seam?page=alo&aloId=28985&fonds=3&cid=418
Jean-François Dutertre nous a quittés il y a peu. Chanteur, musicien, chercheur et collecteur, il avait eu l’idée de déposer dans les centres des régions concernées les originaux de ses fonds, de façon à les faire connaître, à leur donner une seconde vie après la sienne. Sans connaître personnellement la jeune équipe de l’AMTA, il lui a confié la sauvegarde et la valorisation de ses enregistrements concernant le massif central. Quelques bandes magnétiques données dans un sac rouge dans le hall sud de la gare de Nantes… quelques feuillets aussi, égrainant des noms que nous connaissions déjà, mais que nous …
Un des aspects les plus surprenants des musiques traditionnelles du massif central est de se mouvoir à la façon d’une anguille : on croit tenir quelque chose, et puis non, ça vous glisse entre les doigts. C’est un peu l’effet que fait l’écoute du violoneux Jean-Marie Brandely, que vous avez déjà découvert à travers quelques scottishes, l’été dernier. Sa façon particulière de jouer les bourrées nous a interpellé, car elle ressemble au premier abord et en apparence assez peu de ce que l’on connaît des violoneux de l’Artense et des monts de l’ouest du Puy-de-Dôme : Il s’agit du « tant …
Non, il ne s’agit pas de la révélation d’une archive oubliée, c’est simplement le titre du morceau qui suit et qui est interprété par Fernand Fabre, joueur de cabrette, enregistré à Montaigut-Le-Blanc, près de Champeix dans le Puy-de-Dôme, par Anne Garzuel et José Dubreuil, le le 29 juillet 1989. Je dois avouer les questions sans réponses qui entourent ce morceau et la pratique de Mr Fabre. Originaire de la région de Besse, ses parents tenaient un café entre Besse et Egliseneuve où il a pu observer des danseurs. Dans cette enquête, pas un mot sur son apprentissage ou sa pratique. …
Cette chanson évoquant une poursuite amoureuse est issue du fonds sonore enregistré par Jean Dumas. Elle est enregistrée auprès de Marie Rigodias, dite « La Fouine », le 13 juillet 1960 au Montel de Saint-Remy-sur-Durolle. À la première écoute, on peut être frappé par la beauté étrange de cette mélodie dont la couleur semble plutôt mineure, mais qui hésite tout le temps entre les deux modes majeur et mineur. À la seconde écoute, en suivant la cadence sur le bord de la table, on s’aperçoit de la vitesse assez élevée du tempo et de sa régularité, malgré quelques notes en suspension. En fait, …
L’harmonica est en quelque sorte « le vilain petit canard » des instruments traditionnels de nos territoires, pourtant tout aussi répandu que l’accordéon ou le violon. Heureusement, plusieurs collecteurs ont eu la bonne idée d’enregistrer quelques informateurs, praticiens de « l’accordéon du pauvre ». Celui qu’Eric roux a trouvé à Channat, à côté de Saint-Ilpize dans le Brivadois, est particulièrement intéressant… Pour tout écouter (beaucoup de témoignages et quelques morceaux) : Enquête auprès d’un joueur d’harmonica de Channat de Saint-Ilpize Pour écouter un peu plus d’harmonica du massif central et d’ailleurs : ici
Cet article est extrait de la revue trimestrielle « modal »n°1 de décembre 1985.
Eric Desgrugillers, responsable des archives sonores à l’Amta, nous explique à travers un petit tutoriel comme accéder à nos fonds sonores, comment effectuer une recherche et comment lire et utiliser une notice documentaire.
Ces trois scottishes sont interprétées par Jean-Marie Brandely, violoneux de Fenestre, et ont été enregistrées un certain 29 juillet 1989 par José Dubreuil. Ayant eu récemment l’occasion de croiser cette dernière dans les locaux de l’AMTA, c’est la voix chargée d’émotion qu’elle m’a évoqué le personnage de Jean-Marie Brandely, sa belle musique, les moments inoubliables passés en sa compagnie et les succulentes madeleines préparées avec amour et talent par son épouse : Madeleine ! Dans cet enregistrement, on peut entendre José Dubreuil demander à Jean-Marie Brandely de jouer une mazurka « avant le petit-déjeuner », et là, surprise ! Jean-Marie Brandely n’interprète pas une …