Que la joie demeure

1 J’ai eu un beau vélo. Mais il était trop haut. J’ai dû attendre un an. Un an en attendant. J’ai dû attendre longtemps pour l’enjamber enfant. 2 Il était rouge et bleu. La couleur de mes yeux. Il avait une sonnette faisant peur à minette Il avait même des freins pour s’arrêter enfin. 3 C’était mon beau vélo mon vélo bien trop haut à la selle toute blanche passant au-dessus de mes hanches à la selle si belle si belle c’était bien elle. 4 J’avais de la lumière pour rouler dans la nuit. J’avais une pompe aussi Moi j’étais …

Vin de Montgacon – Maringues

Gilles Recoque, et Patrice Quinty vous font découvrir leur passion commune : la sauvegarde de vignes autour de la Butte de Montgacon et la production de leur vin « la SCEA de Montgacon. Ils vous accueillent tous les dimanches matins de 10h à 12h, place Beaudet Lafarge à Maringues pour vous faire découvrir la cave et déguster leur vin.

Pour plus d’informations sur le vin de Montgacon, rendez-vous surhttp://www.tourisme-riomlimagne.fr/te…

Portrait vidéo réalisé dans le cadre de notre projet « Ambassadeurs de territoire », par l’Office de Tourisme Riom-Limagne en collaboration avec l’Agence des Musiques des Territoires d’Auvergne, soutenu par le Conseil Régional d’Auvergne et le fond européen FEADER, dans le cadre du programme Leader du Pays Vichy-Auvergne.

La fille soldat

Le fragment de chanson qui suit a été enregistré auprès de Germaine Chambrial, du Dardat de Vertolaye, le 1er juin 1988 par José Dubreuil On entend dans ce témoignage le chemin tortueux de la mémoire : un bout de la mélodie semble amener l’histoire, le résumé de l’histoire devient peu à peu des couplets versifiés, puis la mélodie entière revient, alors que l’informatrice déclare qu’elle n’aimait pas cette chanson du temps que son père la chantait. Pourtant la mélodie est belle, portant en elle les ingrédients qui font les grandes complaintes : un mode plutôt mineur, des enchaînements de motifs …

J’y arriverais

Je m’appelle Louis Ragon et du fin fond de mon camp de travail, je transmets à ma femme ce que j’espère être le dernier souvenir de ma captivité. Nous sommes aujourd’hui le 10 novembre 1918 et le temps est étonnamment clément ce qui implique que le photographe du camp ait réussi à nous tirer le portrait du moins à tous ceux qui en manifestaient l’intérêt et qui de surcroît avaient les moyens de se payer ce luxe compte tenu de nos conditions de détention.  J’ai fait le choix d’envoyer à ma femme ce portrait pour qu’elle voit que je ne …