« Je me nomme Jean-François COTO. Je suis un employé de l’EDF et comme beaucoup de personnes moi aussi j’ai une passion qui me prend beaucoup de temps mais surtout qui m’aide dans ma vie sociale et personnelle : MA PASSION EST LA CORNEMUSE, d’où mon idée de créer un blog pour communiquer ma passion en fournissant des photos de mes réalisations, des conseils pour tous ceux à qui je pourrai donner le goût de la création des instruments et le plaisir de JOUER de ces instruments… »
Telles sont les premières phrases du blog de Jean-François Coto, à elles seules elles expriment la place centrale qu’occupaient la fabrication et le jeu de cornemuse dans sa vie. Elles mettent aussi en évidence la générosité du personnage prêt à partager son savoir avec quiconque témoignant de l’intérêt pour ces instruments.
Lui, il n’a bénéficié d’aucun accompagnement pour fabriquer ses premiers instruments chaque fabricant conservant jalousement ses secrets de fabrication. Il a eu à cœur de ne pas reproduire cette situation. Il faut dire que la culture du partage était inscrite dans ses gènes !
Jean-François Coto issu d’une descendance d’émigrés espagnols a, comme ses ancêtres depuis trois générations, été mineur de fond à Carmaux durant 21 ans. A la fermeture des mines il a bénéficié d’une formation interne et devient agent EDF. Nommé à Toulon où il ne se plaît pas, pour tromper l’ennui et conserver un lien fort avec son patrimoine culturel, il se met à la fabrication de cabrette. Comme il a toujours été en contact avec des groupes folkloriques qu’il a fréquenté depuis son jeune âge avec son père, il dispose de vieux pieds de cabrette qui font référence. Il prend les côtes, dessine les plans et se lance dans l’aventure de la fabrication. Très vite il obtient sa mutation pour Aurillac où il se retrouve en proximité d’autres passionnés comme Jean Bona, François Pery et Robert Rallet et bien d’autres amis proches avec qui il peut échanger. De fil en aiguille il fabriquera des Béchonnet, des gaïta, des craba, des biniou kozh….Par ailleurs il était très impliqué dans le groupe « Olto » de Decazeville avec lequel il enregistrera plusieurs albums.
Jean-François a décidé de nous quitter le 4 mars 2010, cette brutale et douloureuse séparation a initié de la part de sa famille un besoin de reconstituer de façon la plus exhaustive possible l’itinéraire de cet artiste singulier. De manière très concrète, ses enfants souhaitent connaître, pour ce qui concerne le domaine de la fabrication d’instruments, le devenir de chacun des instruments fabriqués par leur père. Si vous lisez cet article et si vous êtes en possession d’un de ces instruments ou si vous connaissez quelqu’un qui en possède pouvez-vous fournir tous les détails vous paraissant utiles : date d’acquisition ? dans quel contexte ?…et une photo.
Par avance nous vous remercions de votre contribution qui participera à constituer une sorte de banque de données et aidera sa famille à faire son deuil.
Contacts :
Mme COTO Monique : 04/63/41/91/14
Melle COTO Isabelle : 06/76/81/78/04
Melle COTO Karine : 06/33/96/23/53
M COTO Mickael : 06/75/29/52/10
j’ai eu la chance d’avoir quelques (trop courtes) fois jeff au téléphone ou par courrier…. ce que, moi, je peux en dire, c’est que dès ma première prise de contact avec lui, il a su répondre à mes questions aussi gentiement qu’il était possible, mieux, il m’a envoyé des plans….. grace auxquels j’ai pu moi même, fabriquer mes premiers instruments (dont je joue sur scène)……
paix à ton âme jeff, et puisse cette triste nouvelle susciter l’admiration de futurs facteurs ainsi que de nombreuses vocations… en tous cas, ta rencontre aura été pour moi, déterminante… je suis encore attéré par la terrible nouvelle et si je puis faire quoi que ce soit, vous pouvez me joindre grâce à « la page amta » où j’ai la chance de figurer également en facteur passionné… au côté d’une de mes références disparue beaucoup trop tôt…
Héritiers parmi d’autres… Nous sommes tous « de passage ». Tu es passé trop vite, Jeff ! Nous allons essayer à notre tour d’être des passeurs, dignes de ta confiance. Ton travail de passionné n’est pas fini ; il y a encore des instruments à travers lesquels nous chanterons ton plaisir de faire, de créer du bonheur avec du bois, du cuir et du roseau…
C’est par hasard que j’ai appris la nouvelle en surfant sur internet. Le départ de quelqu’un est toujours un choc pour ceux qui l’entourent ,mais le départ de Jean François Coto est en plus une immense perte pour tous ceux qui s’intéressent à la fabrication d’instruments anciens. Il emporte avec lui des années de travail ,de recherche ,des années de savoir. J’ai toujours été reçu simplement par Jean François ,une simplicité qui contrastait avec la qualité de ses connaissances et de son travail. Il m’avait fait une superbe cabrette en La avec un pied en cocobolo ,puis un pied en Do en ébène de Macassar. Jamais avare de conseils ,il jouait de plus admirablement bien, « le bougre ».
Il avait certainement « son caractère » comme l’on dit ,mais chaque fois que je suis passé le voir ,cela a été un moment de bonheur hors du temps ,un moment de passion et d’amour du bel ouvrage qui contrastait avec les rigueurs trop souvent habituelles de la vie.
Bernard
Bonjour… je m’appelle walid el mekkaoui de maroc Je suis un fan du Cornemuse et j’aime beaucoup les melodies de cette instrument, j’ai voulu acheter cette merveilleuse instrument et j’ai la recherché dans mon pays mais je n’ai trouvé pas. s’il vous plaît si vous avez une cornemuse utilisé envoyez-la à mon adresse par ce que Je veux jouer sur cette belle instrument et merci beaucoup pour votre temps.
c’est mon adresse : ((( maison numero 9, rue de »sidi azouz », quartier de »baraka », »karya ouled moussa, salé, rabat )))
Bonjour, je suis tombé par hasard sur ce site car je cherche des plans de fabrication de cornemuse pour ma compagne qui est sonneuse et qui voudrait se lancer dans sa première fabrication.Si certain d’entre vous pouvaient nous aider pour qu’elle puisse réaliser ce rêve qui lui tient énormément à coeur.Merci beaucoup.
Bertrand.