Est-ce parce que ce monde est de plus en plus dur que Bardane nous offre une musique de plus en plus généreuse ?
Est-ce parce que les Brayauds* et notamment « les Champion » connaissent finement les musiques enracinées de ce territoire de basse Auvergne qu’ils en prolongent avec d’autant plus de pertinence et d’inventivité l’histoire ?
Est-ce parce que Didier Champion a acquis une maturité certaine –personnelle et musicale- qu’il ose dévoiler un univers très personnel ?
Pour les lecteurs non avertis, sachez qu’en Auvergne, « Les Brayauds-C.D.M.D.T 63 » sont une des associations majeures dans le domaine des musiques et danses traditionnelles. En son sein plusieurs formations musicales ont vu le jour : Komred, Faï Petar, Chez Tricoine, Tradicomix, Airbag, l’Armoire Bleue et bien sûr Bardane. D’autres sont en gestation…
Bardane trio est composé des deux frères Champion : Didier (chant, saxo & vielle) et Eric (accordéons) et de la clarinettiste Sonia Rogowski. Pour l’album dont il va être question ils se sont entourés de musiciens avec qui ils partagent régulièrement des moments de musique : Ivan Karvaix (cornemuse), Benoît Mager (cornemuse) et Olivier Lenoir (percussions)
A un titre près, Didier Champion a composé tout l’album**- paroles et musiques- . De très belles mélodies à mettre entre toutes les oreilles ! Notre gourmandise aiguisée, nous avons donc tenu à en savoir plus…
Comment et depuis combien de temps à commencer le travail de ce C.D ?
On peut dire que ça a commencé depuis deux ans à peu près. J’ai d’abord fait le point puis, la première liberté que je me suis accordée a été de composer sans instrument pour ne pas être limité par la technique. J’ai donc travaillé ma voix dans toutes sortes de situations : dans ma voiture, dans ma classe aux inter-cours…
J’ai ainsi composé une soixantaine de morceaux, j’en ai proposé une trentaine à mon frère Eric. Nous les avons travaillé, mais, 30 mélodies nouvelles « à brasser », c’était plutôt lourd et compliqué! Entre une mélodie chantée seule et une mélodie jouée il y a une grande différence ! Nous avons donc réduit le répertoire à une quinzaine de morceaux. Ce n’est pas forcément qu’on considérait que celles éliminées étaient moins bonnes mais, par exemple j’avais composé beaucoup de mazurkas on ne pouvait pas toutes les garder sur un même album, et puis la sélection s’est opérée en tenant compte de l’envie de mes partenaires de jeu.
On connaît Didier Champion danseur, vielleux, chanteur et quelquefois saxophoniste et là tu nous livres un album dans lequel le saxo à le rôle principal, explique nous…
Le saxophone c’est une histoire très ancienne, c’est une histoire familiale liée à l’activité musicale de mon grand-père maternel que je n’ai pas connu. Il est mort très jeune ma mère avait 16 ans. On m’a raconté : il faisait les bals, il chantait –il avait une très belle voix- et il jouait dans « la musique » de St Bonnet qui avait, au regard des partitions retrouvées, un niveau musical relevé.
Quand j’allais chez ma grand-mère, j’ai toujours vu le saxophone rangé entre 2 piles de draps, mais je sentais qu’il ne fallait pas en parler comme si c’était quelque chose de tabou car lié à la douleur de sa disparition. J’ai eu du mal à m’autoriser à jouer du saxo.
J’ai toujours eu une attirance pour cet instrument et le swing dans la musique à danser. De plus, je suis un amateur de jazz surtout le « new orleans ». En fait, mes influences musicales sont multiples comme pour la plupart des musiciens. Je me suis également construit avec « le musette » que mon père écoutait en boucle et le folklore que j’ai connu en 1973 grâce à l’atelier danses de l’amicale laïque puis le folk, puis le trad…
J’ai toujours aimé le saxophone mais en fait j’ai commencé ma pratique musicale à la vielle…
Aux débuts du groupe folklorique Les Brayauds on louait les services de musiciens, notamment du vielleux clermontois à la magnifique barbe blanche, Jo Canthe. D’emblée cet instrument m’a plu par le mystère de sa production sonore.
A notre première sortie importante à côté de Bourges à St Laurent du Pont, fin des années 70, nous nous sommes retrouvés au contact d’une foule immense de « folkeux » aux côtés desquels on paraissait être des paysans endimanchés qui allaient à la ville.
Nous étions partis avec armes et bagages, je dis ça car à l’époque nous n’avions pas de fanion pour signaler notre identité alors, comme nous faisions partie de l’amicale laïque, ils nous ont prêté le seul emblème disponible qu’ils possédaient : le drapeau français dont ils se servaient pour honorer leurs membres défunts et les emmener en terre ! Arrivés là-haut, vu le profil des spectateurs, on s’est bien gardés de le sortir et on l’a remisé dans un petit cabanon dans lequel nous avions stocké nos affaires et nous l’avons oublié !
Le lendemain matin Jean Karvaix et mon frère ont refait le chemin inverse pour le récupérer et, c’est en voiture, que la décision s’est prise de ne plus louer de musiciens et de se former. Au retour Eric m’a annoncé qu’il allait apprendre l’accordéon diatonique et moi j’ai opté tout naturellement pour cet instrument qui m’interpellait :
la vielle. Cette prise de décision a eu lieu en 1975 lorsque je partais à l’armée. Je suis donc allé à Ambert chez Debiton fabriquant de vielles d’où je suis revenu dépité car je pensais naïvement que j’allais revenir avec mon instrument, comme mon frère pour son accordéon, évidemment ce ne fut pas le cas, il fallait un délai d’un an pour la fabriquer !
A l’époque j’étais ouvrier d’usine et pour moi cet instrument était un investissement important.
L’instrument acquit, avec Eric, nous avons commencé les répétitions, au minimum 2H par jour en parfaits autodidactes. Au bout d’un an, en août 1977, nous avons fait un stage à Confolens où il y avait Frédéric Paris, le Grand Rouge, pour nous ce furent des rencontres déterminantes.
Le saxophone est ré-apparu au décès de ma grand-mère. Il était recouvert de vert de gris et, la première chose que j’ai voulu faire, c’est de le nettoyer « au mirror ». J’ai bien entendu abîmé tous les tampons. Je l’ai amené chez un réparateur de Clermont qui m’a dit qu’il était faux, que ce n’était pas un bon instrument. Deux ou trois ans plus tard, au Gamounet je l’ai montré à Serge Durin*** qui m’a immédiatement proposé de le restaurer. Ce saxophone avait un système de clétage qui ne me facilitait pas l’apprentissage. J’ai donc demandé à Serge de m’en chercher un autre qui en soit proche au niveau du son, plutôt un son « boisé » que « cuivré ». Il m’a trouvé celui avec lequel je joue toujours (Selmer MarckVI). Pour le saxo comme pour la vielle, je suis un autodidacte. J’ai regardé, de loin, quelques méthodes mais j’ai surtout écouté des disques. Au début je ne faisais que des accompagnements, des impros car techniquement je ne pouvais pas faire mieux. Là, pour cet album j’ai été obligé d’aller beaucoup plus loin pour jouer des mélodies qui ne sont pas faciles.
Au début, même certains copains étaient assez rétifs au saxo et me servaient des arguments comme « ça fait trop de bruit, on ne s’entend pas, … » en clair, c’est pas trad quoi…bien que je leur réponde régulièrement que mon grand-père en jouait dans les bals dans les années 1910/1920 ! puis peu à peu c’est rentré dans les mœurs.
Voilà pour les mélodies et pour les textes ?
Là c’est plus compliqué je ne suis pas du monde de l’écriture, je suis autodidacte. J’ai quitté l’école à 18 ans avec un CAP d’électromécanicien et je suis allé travailler en usine. J’avais des envies, une sensibilité à fleur de peau mais pas franchement de culture littéraire qui me permette d’organiser tout ça.
C’est à partir de ma rencontre avec les Brayauds que naît l’interrogation sur ma place dans l’usine où je me sentais très mal. Les rapports humains, la façon d’aborder les choses ne me convenaient pas. Au sein de l’entreprise je me sentais mal, quelquefois humilié je dois le dire par la manière dont on s’adressait à nous, par la façon dont on nous obligeait à faire les choses, sans choix, sans concertation où ma place était celle d’un simple exécutant. Bref, le statut d’ouvrier ne me donnait pas satisfaction. Le fait de côtoyer, au sein des Brayauds, des enseignants, des éducateurs, des artistes m’a donné envie de sortir de ce carcan. Je me suis armé de courage et j’ai pris des cours du soir pendant plusieurs années. Mon appétit de formation était important, je me suis inscrit aux cours du soir du conservatoire des arts et métiers et j’ai passé et obtenu mon DEST. Dans la foulée, j’ai postulé pour être maître auxiliaire et, contre toute attente, j’ai eu un poste à la rentrée suivante en 1981 au plus important lycée technique de Clermont-Ferrand. Me voilà donc débarquant de mon usine dans le monde de l’enseignement ! Sacrée aventure…
Tu nous expliques tout ça pour nous dire que ton lien avec l’écriture n’est pas une évidence, pour autant, dis-nous comment tu t’y prends…
En fait, c’est un besoin et une envie. Je n’écris pas de manière préméditée, je ne me dis pas « tiens je vais écrire maintenant sur tel sujet ». Par exemple la nuit où ma grand-mère est morte j’ai écrit un poème que j’ai lu le jour de son enterrement. Je voulais le chanter mais j’en ai été empêché par mon entourage qui trouvait bizarre que je veuille chanter quelque chose qui parle de la mort, sans en parler vraiment, mais quand même…Donc j’ai reprit le thème, dans « Le ciel a pleuré cette nuit » où j’ai remplacé « pendant que tu sombrais » par « pendant que tu dormais », et j’ai transformé la suite. Alors que dans le poème je racontais ce que j’avais vécu avec ma grand-mère, dans la chanson, je parle d’une femme près de moi que je regarde dormir. Il est toujours question d’amour.
Comment assumes-tu cette sensualité très présente dans tes textes ?
J’ai un ami qui m’a demandé si je ne trouvais pas mes textes un peu impudiques. Ça m’a surpris mais j’ai compris ce qu’il voulait dire, il pense que je lui parle directement de quelqu’un. Peu importe de toute façon, chacun pensera bien ce qu’il voudra… Ce qui est sûr c’est que j’avais envie de chanter ces textes car ils me ressemblent.
Les gens pensent que je suis un hyperactif, c’est faux, je suis un contemplatif contrarié, j’aime regarder les choses, je tiens ça de mon père. Dans le disque il y a de la joie, de la mélancolie, il y a de tout comme dans la vie. Je dis mon attachement aux gens, au « pays », ma colère aussi comme dans « Me promenant le long de la rivière ».
J’aime le fantastique aussi comme dans « Ma chère Annette ». Cette chanson a une longue histoire. Initialement le texte était très engagé, je l’ai écrit dans un moment de peur et de colère où Le Pen commençait à prendre un peu trop de place dans la société française. Mais je n’ai jamais réussi à la chanter, pourtant j’apprécie les artistes aux textes engagés mais je ne dois pas être encore mûr. Je m’adressais à une petite fille pour la rassurer en me moquant des racistes et en lui parlant de la beauté de l’arc en ciel. Au dernier moment j’ai fait évoluer la mélodie, elle est plus calme, les appuis ont changé et du texte initial il ne reste que « ma chère Annette ». Mais, par le biais du fantastique, on peut aussi parler de tolérance …
chanter ce que tu as écrit, ça veut dire assumer les paroles et les faire vivre
Est-ce que c’est difficile pour toi d’écrire et de chanter en français ?
J’ai appris à chanter avec André Ricros et mes débuts au chant ont été en occitan. C’est un bon masque l’occitan, ça me rassure de chanter dans cette langue d’autant que peu de personnes comprennent…La pratique du chant traditionnel se fait beaucoup « à compression constante », on interprète peu, c’est donc un moindre engagement. De plus, les paroles ne nous appartiennent pas, elles viennent de loin, souvent avec des sujets qui ne sont plus d’actualité. En revanche, chanter ce que tu as écrit, ça veut dire assumer les paroles et les faire vivre en ne sachant pas comment ça va être accueilli. C’est pour cette raison que cela a été important pour nous de les mettre à l’épreuve dans les bals pour percevoir la manière dont le public allait les recevoir. Comme il avait l’air d’apprécier, ça m’a mis en confiance et cela m’a permis d’aller plus loin dans l’interprétation.
Est-ce que cet album a été plus difficile à réaliser que les précédents ?
Oui, tout d’abord parce que les choix des compositions n’ont pas été simples à faire, ensuite, le répertoire est entièrement nouveau ce qui a signifié un important travail de mise en place. Sur les albums précédents figuraient très souvent des morceaux traditionnels bien rodés : la bourrée ou la mazurka à untel. Des morceaux que tu entends depuis de nombreuses années, même si tu ne les as pas à ton répertoire tu les as en mémoire, tu peux broder dessus, tu es dans un univers familier. Là, rien de tout ça…et en plus se sont rajoutées les difficultés techniques, les difficultés au niveau des tonalités, de la tessiture, …
Dans la construction des morceaux vous avez fait un travail particulier pour que sonne la voix…et tu utilises beaucoup les onomatopées
Oui, avec les différents accordéons d’Eric nous avons recherché les tonalités adéquates, ce qui n’a pas toujours été simple car certaines chansons ont un ambitus large !
Les onomatopées c’est l’aboutissement de quelque chose qui vient de loin d’une part parce qu’on les utilise beaucoup dans l’apprentissage des mélodies de musiques trad et d’autre part parce que chaque musicien possède les siennes, propres à la technique de jeu de son instrument…
Je me suis autorisé à faire du « scat » aux bals lorsqu’on faisait des rondes. Le public se disait « tiens il est entrain de s’amuser », je voyais bien que ça plaisait. Et en le faisant de plus en plus régulièrement j’ai constaté que les danseurs appréciaient. Ensuite, on m’en a réclamé et c’est comme ça que j’ai, tout naturellement, choisi d’en faire entendre dans ce disque ! J’ai donc travaillé pour que ça sonne. Après, il a fallu donner des couleurs et là, le rôle d’Eric est déterminant car il fait des propositions de structuration du morceau et c’est sur lui que repose la partie rythmique et harmonique. Dans un premier temps, Sonia occupe plutôt la partie mélodique et moi, sur ces bases, je pose des improvisations. Ca s’entrechoque, ça se cherche, en fait entre nous c’est de la négociation permanente mais sans que ce soit formulé ! Au départ Sonia tient la mélodie puis peu à peu elle « enrichit son vocabulaire », ornemente, digresse, se « promène », du coup dans mes impros je vais essayer d’aller éclairer ce qu’elle fait, puis petit à petit le morceau prend sa forme, tout se polit, prend de la rondeur. Tant qu’il n’y a pas la rondeur, on travaille. Un peu comme un poêle dans une maison, tant qu’il n’est pas bien chaud, il n’a pas le bon son. Bien chaud, il ronronne ! Faut que ça ronfle mais aussi, comme dans un poêle, de temps à autre il y a des bouts qui claquent !
Dans mon disque idéal il faut qu’il ait du sentiment pour parvenir à faire passer les choses que j’ai à dire, il faut qu’il y ait de la danse et pour que ça danse il faut du swing.
Parle nous des deux autres musiciens du trio…
Avec Eric, évidemment, j’ai une grande complicité. Je ne peux pas faire de musique sans lui. Lui a fait un disque solo à l’accordéon ****, moi je pense que j’en suis incapable et de plus je n’en ai pas envie. Ma musique est faite pour être partagée. Jouer tout seul ne m’intéresse pas et je ne me verrais pas jouer avec un autre joueur d’accordéon car avec mon frère c’est un grand confort. C’est un excellent musicien certes mais avec lui, en plus, nous partageons tant de choses, nous sommes constamment en écho l’un par rapport à l’autre, on dirait des jumeaux alors que nous avons quatre ans et demi de différence….Sa façon d’aborder la musique m’impressionne bien qu’il soit très lent au départ…ses explorations musicales sont d’une grande richesse et je dois très souvent le canaliser car il faut bien, à un moment donné, s’arrêter sur quelque chose !
Sonia est plus jeune que nous, c’est une excellente musicienne avec qui nous jouons, mon frère et moi, depuis plus de dix ans. C’est une excellente mélodiste qui fabrique de la dentelle. Elle a un son très rond, très chaud. C’est une musicienne de bal accomplie, ça ronfle, c’est calé. Nous aimons tous cette complémentarité de son entre le saxophone et la clarinette, quelque fois tous les deux nous jouons à l’unisson.
Quels sont tes titres préférés dans l’album ?
« Me promenant » et « Toussaint ».
Quelles sont tes sources d’inspiration ?
C’est vaste mais principalement ce sont mes émotions de toute nature : musicale, sentimentale, liée à la beauté d’un paysage, à l’information quotidienne qui souvent me fragilise…Quelque fois le texte vient seul, quelque fois avec la musique…il n’y a pas de règle.
A partir du moment où j’ai une accroche, ne serait-ce que quelques mots, je peux faire une chanson très vite. L’essentiel est là, après je peux mettre beaucoup de temps à la finaliser notamment pour que ça sonne. Il y a des artistes comme un de mes chanteurs préférés, Léo Ferré, qui pourraient chanter le bottin et nous captiver par leur qualité d’interprétation, moi je n’en suis pas capable.
Quel regard portes tu sur cet album ?
Il tient une place particulière dans la mesure où j’ai réussi à concrétiser tout ce que je voulais, on y retrouve, de la chanson, des percussions, « du scat », je voulais chanter des thèmes qui me tiennent à cœur, je l’ai fait, je voulais que le contenant de cet album ne soit pas une simple enveloppe de papier et de carton, je l’ai fait. En effet, j’ai confié la conception graphique à Servane Bouillart à qui j’ai fait découvrir les lieux qui comptent pour moi et la manière dont je me sens en résonance avec eux, leur histoire, leur lien avec les personnes que j’aime… A son tour elle s’est promenée seule en ces lieux et a fixé en prenant un certain nombre de photos ce qu’elle a retenu des échanges que nous avions eu. Je m’y reconnais parfaitement. Quant au titre de l’album, c’est une référence à un chemin qui a une histoire particulière dans la vie de mes enfants où ils partaient à la recherche d’animaux fabuleux en observant les traces dessinées dans la boue…qui n’étaient autres que celles de chiens ou de moutons !
Est-ce que cet album a été conçu pour du concert ou pour du bal ?
Nous l’avons imaginé pour des situations de bal mais il vrai que les chansons sont des histoires et entre chaque morceau j’ai conçu des textes qui ne peuvent évidemment pas être livrés en bal. Si on nous demande d’être fidèles à l’album, c’est du concert, mais moi je suis avant tout un musicien de bal.
Veux-tu parler de l’enregistrement de l’album ?
Il a été réalisé avec Didier Lamaze qui est non seulement un copain mais aussi un artiste de qualité dont l’avis pertinent nous importe. Il fait partie des personnes qui m’encouragent à chanter d’avantage. Nous ne voulions pas enregistrer chez nous au Gamounet car nous n’aurions pas eu l’esprit libre, nous y sommes constamment sollicités. A Romagnat, dans son studio, nous étions au calme.
Article paru dans Trad Magazine n° 131-Mai/juin 2010
*http://brayauds.free.fr/ Le Gamounet, 63200 St Bonnet Près Riom Tel : 04 73 63 36 75
**Bardane trio. Le jardin de Theix. Didier Champion. Eric Champion. Sonia Rogowski.
***Serge Durin est luthier, longtemps il a eu son atelier rue de la Treille à Clermont-Ferrand
**** Eric Champion, 5 Planètes
CD disponible auprès des Brayauds-C.D.M.D.T 63 ou Auvergne Diffusion B.P 169, 4 ter Rue Danchet 63204 Riom C.D au prix de 15 € + 3€ de frais de port.
Achetez le disque en ligne :
www.Auvergnediffusion.fr
Je suis parti … très loin. Mais je continue de lire avec appétit « La Feuille ». Cet article a été écrit par un vrai copain, un ami. L’impartialité n’est évidemment pas sa tasse de thé, mais peut-on faire autrement, quand il s’agit des frères CHAMPION ?
Bravo ! J’ai hâte de commander ce nouvel opus. Vous me l’enverrez … en Bretagne.
Merci aussi de la présence très régulière de « La Feuille » sur mon écran !
Michel, fidèlement.