Thierry BOISVERT
Quand on apprend ou que l’on voit la mort d’un de ceux avec qui nous avons beaucoup partagé et qui d’une certaine manière vivait à peu près la même vie, on reçoit un choc direct dans le corps avant même de comprendre. C’est presque son propre anéantissement qu’on constate tout d’un coup. Ce n’est qu’après qu’on se met à regretter. On voudrait parler un peu. On ne sait pas quoi dire qui soit assez grave, assez important, assez vrai. Non, on ne peut pas se figurer. Cette disparition excède l’esprit et soudain on a l’impression que pour compenser cette perte …