- Antoine CHANDEZON ( 1830 – … ) : Né à BOISSEUGE commune de MAZOIRES , dit ″Le cabretaire″.
- TOURNADRE ( Peut-être TOURNADE ? ) : Pas de précision sur son origine et sur sa pratique musicale, chant ou instrument !
Ce nom est très répandu vers EGLISENEUVE-D’ENTRAYGUES et SAINT-GENES CHAMPESPE dans le Puy-de-Dôme et dans les communes Cantaliennes voisines de CHAMPS-SUR-TARENTAINE et CONDAT. De nombreux TOURNADRE ont été musiciens, principalement violoneux, sur ces plateaux du Cézallier et de l’Artense.
- Jules LACROIX (1886 – 1949) : Né à BOISSEUGE, père de Simone FAURET.
A travaillé les hivers à Paris jusqu’en 1923, année de son mariage avec Mélanie SERRE (de son vrai prénom « Françoise »), sœur de ″ PIJAT ″. Cette dernière était mariée en premières noces avec l’accordéoniste renommé Paul DEMAY. Durant cette période parisienne, il fréquente longtemps les bals musette auvergnats et plus particulièrement le bal LACAPELLE rue de Lappe. Ne jouant pas d’instrument, il chante et s’imprègne du répertoire de son beau-frère François SERRE.
- Pierre LACHAISE (1890 – 1950) de RENTIERES :
Violoneux renommé sur les vallées de RENTIERES et d’ARDES-SUR-COUZE. Il vit de cette activité et joue principalement dans les auberges d’ARDES et des environs ainsi qu’aux foires de BRION.
- Marguerite GATIGNOL (1847 – … ) : dite » La Marguerite de Gayne ″, surnommée également » la trouilladouno de Gayne « .
Elle est née à GAYNE sur la commune de LA GODIVELLE et a vécu plus tard à ESPINCHAL. Violoneuse célèbre bien au-delà des limites du Cézallier et de l’Artense, sa renommée est due à la fois à son statut de femme dans un milieu musical exclusivement masculin et à la proximité de BRION, point de rencontre de trois départements et où elle joue lors des nombreuses foires.
- François SERRE (1871 – 1949) : dit ″ PIJAT ″, oncle maternel de Simone FAURET.
Il est né à SAROIL sur la commune d’ANZAT-LE-LUGUET. Il commence le violon au pays à l’âge de 7 ans et apprend plus tard le solfège avec des nobles parisiens qui viennent en vacances à MARZUN dans le Cantal tout proche, où il passe son adolescence. Monté à Paris, il réside à MONTREUIL et apprend la cabrette, plus en vogue au temps des bals musette. Il a l’occasion de jouer quelquefois avec BOUSCATEL vers 1900/1910 mais c’est surtout avec son compatriote d’ARDES , le violoneux GRAVIERE qu’il affine son jeu. Il se retire ″ au pays ″ où il retrouve GRAVIERE avec lequel il joue très souvent pour le plus grand bonheur de sa nièce Simone.
J-C Rieu