Sandrine Lagreulet : cabrette
Jacques Lavergne : accordéon
Beau boulot.
Le mélange fonctionne à merveille. Le retour aux sources apporte le fond de sauce et l’écriture et l’interprétation font le reste.
Si je confirme que tout va bien, c’est pour donner un grand coup de chapeau à Sandrine qui parvient à intégrer les musiques de Jacques en faisant disparaitre toutes les difficultés pour les rendre accessibles.
La cabrette s’offre à nouveau sur le marché de la nouveauté et des tentatives innovantes qui jusque là étaient légèrement en sommeil (à l’exclusion, entre autre, de Jacques Puech et de Julien Barbances).
Je rassure les puristes, les éléments de style ne sont pas mis au panier. Tout est bien là et oh combien !
L’univers de Jacques s’incarne au cœur de son histoire et de ses amours et tout va pour le mieux.
Léon LaNchet a trouvé la voix des airs : à vos parquets !
J’aurais aimé cependant que la cabrette fusse elle aussi au premier plan lors de quelques démarrages de morceaux, voire en solo, que des différences de tonalités réveillent mes vieilles oreilles et que certaines mélodies fussent moins remplies pour laisser au « chant » prendre un peu plus de place
André Ricros
Riom le 4 juillet 2011