Présentation du disque avec…
Bernard BOUCHEIX : Chant; Olivier BESNARD : piano
Cette publication discographique de l’Agence est une première mondiale, rien de moins.
D’une part cet enregistrement est interprété pour la première fois par une voix d’homme, richement timbrée, aux couleurs chaudes et claires caractéristiques de l’occitan, mais aussi une voix d’opéra longue et puissante au service du répertoire lyrique.
D’autre part, l’accompagnement est uniquement au piano pour retrouver la pureté et la simplicité des mélodies de l’ensemble des cinq cahiers.
« Les Chants d’Auvergne » de Joseph Canteloube interprétés par la plupart des sopranos connus et reconnus dans l’univers du lyrique voient donc avec ce projet la production d’une édition originale.
Marie-Joseph Canteloube de Malaret; Une brève présentation :
Parmi les quelques initiatives marquantes concernant l’étude de la musique européenne, certains recueils sont plus particulièrement remarquables : les English Country Folk Songs de Cecil Sharp, le Corpus musicae popularis Hungaricae recueilli par Béla Bartok et Zoltan Kodaly, et, l’Anthologie des Chants populaires français, en quatre volumes, réunie par Joseph Canteloube.
Marie-Joseph Canteloube de Malaret, communément appelé Joseph Canteloube est né en 1879 et décédé en 1957.
Dés l’âge de quatre ans et demi il débute le piano et rejoint en 1901 la Schola Cantorum où il s’est trouvé placé sous la tutelle de Vincent d’Indy.
La passion du maître pour le folklore populaire a déteint sur l’élève et bientôt, Canteloube commence à écrire de la musique descriptive inspirée par sa région natale et son histoire. Cependant, ses compositions ont été éclipsées par les transcriptions de musique populaire sur lesquelles il s’attardera. C’est en tant que collectionneur de ces musiques qu’il a trouvé sa place dans l’histoire de la musique classique.
Au début de ses études musicales, Canteloube avait voyagé à travers les provinces françaises, notant les chants régionaux en vue d’une publication d’érudition. Ces publications participaient à l’exacerbation de la fierté nationale durant cette sombre période de l’histoire de France de 1939 et 1944.
Les chants d’Auvergne, arrangés pour voix et ensemble instrumental, furent publiés, en cinq recueils, entre 1923 et 1955.
En 1925, il fonde La Bourrée, sorte de filiale de l’Auvergnat de Paris. Cet organisme a pour objectif de faire connaître le folklore d’Auvergne.
Les artistes :
Bernard Boucheix
Le Baryton français Bernard Boucheix est né à Royat en Auvergne. Il débute le chant à 23 ans seulement au hasard d’une rencontre. Après ses études supérieures en marketing européen et le Conservatoire International de Musique de Paris, il devient élève de Mady Mesplé. Diplômé d’études musicales et de la médaille d’or, il est lauréat de concours internationaux : Paris, Alès, Béziers, Marmande…
Sa voix naturelle a la particularité d’être une voix rare de baryton ténorisant que les italiens appellent « baritenore ».
Ce n’est d’ailleurs pas un hasard si le terme de « baryton martin » fut donné par un compatriote auvergnat Jean-Blaise Martin (1768-1837) à tous les barytons dont la tessiture s’étend du La1 grave au La2 aigu.
Bernard Boucheix se produit en province ainsi qu’à Paris où il débute en 1992 à la salle Cortot. Il est invité à de nombreux festivals : concert de Vollore, festival des lacs d’orient… Fréquemment sollicité à travers la France comme soliste auprès des chœurs et orchestres, notamment dans le répertoire d’opéra des grands barytons romantiques français, ainsi que dans le répertoire de l’opéra comique comme « V’lan dans l’œil » de Hervé avec une tournée à travers la France et l’opéra comique de Paris, sans oublier l’opérette à voix comme à Lyon dans le rôle de Brissac pour « Les mousquetaires au couvent » de Varney. Bernard Boucheix est sollicité comme soliste dans le « Carmina Burana » et dans « Les chants d’Auvergne » de Canteloube qui sont sa grande spécialité ainsi que la mélodie pour sa parfaite diction de la langue française. Il est également directeur du festival international des artistes lyriques « Volcadiva ».
Enfin, on le retrouve dans de nombreux enregistrements diffusés entre autre par la maison de disque « Art et musique » : Ave maria, Mélodies de Fauré, Cantiques de noël, Baryton viennois, Duo romantique, Sacré Gounod… et prochainement dans « Les chants d’Auvergne » de Canteloube.
Olivier Besnard
Né à Royat d’une famille de musiciens, Olivier Besnard étudie le piano avec son père jusqu’à son admission – à l’unanimité – au Conservatoire National Supérieur de Musique (C.N.S.M.) de Paris, dans la classe de Michel Béroff et Denis Pascal.
Après l’obtention de son premier prix de piano, il intègre brillamment le cycle de perfectionnement dans les classes de Jacques Rouvier et Daria Hovora. Egalement titulaire d’un premier prix de musique de chambre dans les clases de Michel Cals et Christian Ivaldi, il suit pendant trois ans les cours d’Anne Grappotte dans la classe d’accompagnement vocal. Il travaille pendant un an avec le pianiste Jeff Cohen.
Depuis son premier récital à l’âge de douze ans, Olivier Besnard donne régulièrement des concerts en France et à l’étranger (Maison de l’Europe, Archives Nationales, Cité de la Musique, le Musée d’Orsay à Paris et Montreux dans le cadre de la saison de l’Auditorium Stravinsky, etc…). Habitué des programmes « marathon », il donne à l’âge de dix-sept ans, au cours d’un même concert, en soliste avec orchestre, les deux concertos de Liszt.
Juin 1998, récital au Festival International « Piano à Riom », puis lauréat du concours des « Avant-scènes », il est invité à jouer en novembre 1998 le 2ème concerto de Liszt à la Cité de la Musique de Paris sous la direction de Scott Sandmeler. Janvier 1999, Olivier Besnard donne au Musée d’Orsay, un récital retransmis en direct par France Musique qui l’invite régulièrement à participer à ses émissions publiques. En février 1999, il est aux « Folles journées de Nantes », en mars il se distingue au Concours International Franz Liszt d’Utrecht (Pays-Bas) où il obtient le Prix de Presse. En mars 2000, il réalise une exécution particulièrement virtuose du 3ème concerto de Rachmaninoff, sous la direction de Georges Stanciu, chef de l’Opéra de Constanza (Roumanie). En septembre 2000, il obtient le pris du Musée Bonnat à l’Académie Ravel de St-Jean de Luz.
En janvier 2002, parmi de nombreux candidats européens, il fait partie des rares lauréats français à décrocher une des bourses attribuées par la Fondation Yamaha Musique Europe.
En 2004, il est invité à jouer à plusieurs reprises le Concerto de Grieg, puis en juin de la même année le Concerto pour la Main Gauche de Ravel. Toujours en 2004, il donne plusieurs récitals (Toulouse, Nohant, Paris, etc…).
En mai 2005, il remporte le 2ème prix du Concours International Franz Liszt à Pecs (Hongrie), véritable marathon pianistique dédié au compositeur hongrois.
Bonjour !
Je recherche les textes des « chansons d’Auvergne » orchestrées par
J. Canteloube.
Si vous m’orientez vers un site idoine, grand merci.
Et merci aussi pour votre site.
Avec mes voeux les meilleurs, de saison ! AD
Bonjour, je suis aussi à la recherche de ces textes (avec traduction si possible). Avez-vous trouvé ? Merci d’avance. C.D.
A cette adresse
http://www.musicologie.org/Biographies/canteloube_joseph.html
il y a les paroles en bas de page
Comme beaucoup, je recherche les paroles françaises des chants d’Auvergne de Canteloube, qui peut m’orienter , Merci
G