Alain, tout simplement
Quand on perd ses grands-parents, c’est une part de soi qui s’en va, du moins qui s’éloigne subitement, très loin, avec une indescriptible douleur. Celle, si tendre et si bienveillante, qui me rattachait comme une évidence à mon rempotage auvergnat, mes vibrations primitives des Combrailles, qui prenait une place folle dans mes inspirations, qui était l’évident centre de gravité de mes envolées lyriques, qui peignait si justement le trait de ma vie comme un fil d’équilibriste, entre mes rêves d’artiste et la réalité de mon existence ici, en pleine campagne rude et dépouillée… Et bien sûr, celui qui, tant silencieusement, nous …