Je profite d’une demande particulière qui m’a été faite à son sujet pour proposer la (re)découverte d’une complainte que je n’ai jamais eu l’occasion d’évoquer pour ma part. Voilà qui est fait maintenant.
Il s’agit une chanson criminelle, s’il en est, dont la fin est une véritable tragédie, avec au moins deux morts et un blessé, si ce n’est pas trois morts dans certaines versions.
Cette chanson a la particularité « d’étudier » les effets ravageurs du paternalisme. Je dis « étudier » car suivant les versions, une morale est proposée à la fin s’adressant d’abord aux parents en les prévenant qu’il n’est pas bon de forcer ses enfants au mariage, en l’ocurrence une fille jeune et jolie comme on en rencontre tant dans les chansons de tradition orale.
Cette chanson pourrait être une illustration « balzacienne » d’un fait de société en proposant un inéluctable déroulement narratif menant à la tragédie. Nous laisserons les lectrices et les lecteurs juger par eux-mêmes s’ils le souhaitent du contenu de la chanson et de ses implications par rapport à nos valeurs et réflexions actuelles.
Cette complainte qui présente un texte particulièrement bien construit et des mélodies aux caractéristiques étonnantes est relativement répandue dans nos territoires auvergnats.
Vous voulez en savoir plus ? alors je vous invite en 1 clic sur le site d’INFRASONS à découvrir quatre versions différentes de cette chanson : La complainte d’Angélique – Les ressources – Infrasons
Eric Desgrugillers