– La tête d’Einstein avec à l’intérieur une brocante et un ordre stupéfiant.
– Des mains de maçon qui te reliaient à ton père et à la résistance du trombone.
– Des pieds hors du lit pour être toujours dans ton histoire et dans celle de tes contemporains.
– Des yeux sur le monde mais voulant s’échapper lorsque tu soufflais dans une embouchure.
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– Un imaginaire de bord des routes, tout ramasser, tout réutiliser, tout inventer.
– Une peur panique de l’injustice, une tolérance sans bornes, … une forme de génie.
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– Nos pensées entremêlées avec tes gestes dans ton jardin.
– Notre amitié, notre compagnonnage, nos complémentarités, nos faiblesses, notre fraternité, nos complicités, notre amour.
– Aujourd’hui nos vies Gibertisées.
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Alain fut détaché de ses amarres le 23 juin 2013
Ses obsèques auront lieu :
Jeudi 27 juin à 14h à Coissard ou à 16h au cimetière de Montmorin
(sans fleurs, ni couronnes)
Par contre, si vous venez, vous pouvez amener quelque chose
à boire ou à grignoter pour qu’on ait le temps de discuter.
Ce soir, j’ai un escargot sur mes lunettes.
Salut Alain.
Je fus son élève à l’Ecole Normale du Puy (1978). Je l’aimais beaucoup. Je suis triste.Hommage à un esprit libre et créatif….
la « pygmée vellave », c’est le surnom dont il m’avait affublée …
« Du vent dans les dentelles va retourner sur ma platine….
Adieu Alain et merci d’avoir été …
Bon vent
Parce que le printemps a été pourri et que l’été est en grève, Alain est parti voir ailleurs pour une météo éternellement plus clémente.
Y’a des trucs qui tournent pas rond dans l’ordre des départs….
Que de la tristesse.
J’ai rencontré Alain dans le Cantal (où je m’occupais de culture)autour d’un si joli projet : « L’oeil du pharmacien »
Puis je l’ai retrouvé à Elne (où je m’occupe toujours de culture) avec son fils, avec qui il formait le si vivifiant duo Kif Kif (et grâce au festival Jazzèbre dont il était un fidèle invité).
Il me manque déjà.
Alain était le cousin germain de mon père son père un frère de ma grand-mère paternel c’était un génie de musique et contine Il a quitté une carrière prometteuse dans l’enseignement (second du rectorat avant l’âge de 30 ans) pour faire sa passion le trombone, moi même c’est mon instrument favori sans le pratiquer, il avait appris la musique seul en autodidacte dans un garage sans voiture ,son père était cantonnier dans le petit village de Rauret en Haute-Loire, là il avait un piano… Je l’ai très peu connu mais me souviens de sa gentillesse et son humour