A tous ceux qui cherchent à mettre de l’espérance sur les maux des Hommes, souvenez-vous de lui et souvenez-vous en pour ne pas l’oublier.
Il était ouvert comme un pré en fleur dans lequel on rêve de marcher et que l’on hésite à piétiner tellement l’image à elle seule était en mesure de nous satisfaire. Pourtant, il fallait marcher dans les fleurs car elles nous attendaient pour porter plus loin leurs graines et leur espoir d’avenir.
François, qu’allons nous faire sans tes mots d’amour ?
Je crains qu’il nous faille à notre tour les prononcer et tenter d’avancer vers cette indispensable fraternité dont tu étais le garant.
François, tu nous a aimés comme si nous étions issus de toi même. Sache, en espérant que tu l’avais deviné depuis longtemps, que nous t’avons aimé avec la même tendresse.
Nous avons marché trop vite à tes côtés et nous ne nous sommes pas assez souvent arrêtés pour nous asseoir à tes côtés avec nos mains plongées dans les tiennes.
François, nos pensées t’accompagnent et sont conjointement tendues vers toi pour que nous puissions partager un peu de cette chaleur qui désormais nous manque.
François, tu peux danser car de notre côté, nous ne cesserons pas de jouer.
André Ricros